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MORT D’UNE MÈRE + AMOUR D’UNE FILLE = CULPABILITÉ D’UNE FEMME
Voilà, l’histoire est contenue dans le titre : Louise vient d’être mère, sa mère vient de mourir et elle est persuadée d’être une mauvaise fille autant qu’une mauvaise mère. Et c’est ça pendant 200 pages, le livre tourne en rond !
Et bon comment être véritablement émue par une narratrice qui pleure la mort de sa mère et la naissance de sa fille alors que on sort de romans comme Trois Femmes Puissantes ou Ce que je sais de Vera Candida qui eux accusent des malheurs du monde bien plus graves ?
On sent cependant du vécu dans cette histoire, un interrogation que chaque femme, à petite échelle, peut se poser au moment de donner la vie, de devenir mère à son tour. Que nous a transmis notre mère, et que transmettrons nous à notre propre fille ?
Le vécu, c’est aussi le fait que ce roman est une auto-fiction : Louise = Justine Lévy. Mais Justine Lévy, la fille de Bernard Henry Lévy, n’est pas une personne qu’il me semble il faille absolument connaître : si elle est comme Louise, elle n’est vraiment pas sûre d’elle, s’apitoie facilement sur elle-même et est un peu nombriliste.
On peut passer à côté de Mauvaise Fille, il y a tant de romans plus intéressants à lire !
Mauvaise Fille
de Justine Lévy
éditions Stock
23 Septembre 2009
Tu pointes avec justesse les limites de l’autofiction, genre qui m’a, pendant très longtemps, tenue éloignée de littérature française, à laquelle j’ai préféré l’anglo-saxonne.
toute la littérature française n’est pas auto-fictive : pour ne citer qu’un exemple de la rentrée littéraire, prends Le Club des Incorrigibles Optimistes de Guenassia (que je te conseille vivement) ! Il m’en vient plein d’autres (notamment La Délicatesse de Foenkinos que je conseille aussi à tout le monde) mais je ne vais pas m’étendre, l’article et le livre ne mérite pas d’aussi longs commentaires^^
Elle dit des choses justes et fines sur la maladie d’un proche, le deuil, la grossesse, la maternité, mais comme tu dis, comme elle se regarde le nombril !! Sa fausse modestie m’a agacée dans ce livre, j’ai préféré ses deux précédents, même si le côté ‘fille à papa’ capricieuse y est également pénible.
oui, elle est vraiment trop tournée sur elle-même ! j’ai même pas ressenti les choses justes qu’elle disait tellement ça me saoulait (et voilà, elle m’a énervé, je parle en langage familier^^) !!!
Les comm’ sont faits pour ça : utiliser notre vrai langage, pas celui ‘propre’ qu’on réserve aux billets, mais les tournures familières qu’on emploie à la maison (les gros mots en moins)… 😉
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