A-Apocalypse de Scott Westerfeld

A-Apocalypse

(suite de V-Virus)

de Scott Westerfeld

éditions Milan Jeunesse

13 Mars 2008 pour l’édition française

 

Vampire et Anticipation

Dans un cocktail explosif, Scott Westerfeld nous entraîne dans un New-York en pleine crise : les rats conquièrent les rues, les chats ont un étrange éclat dans les yeux et surtout les hommes… se mangent. Eh oui, dans ce monde proche de la fin, les vampires existent ! Leur soif de sang est incontrôlable et elle est accompagnée d’un rejet total de leur vie antérieure de new-yorkais banal et d’un étrange désir de partir à la chasse dans les sous-sol de la ville.

Pearl voit l’une d’elle, en pleine mutation, jeté tout son appartement dans la rue. Avec un inconnu, elle sauve une guitare de très grande valeur qu’elle jure de rendre à sa propriétaire quand celle-ci aura retrouvé son état normal. Celle-ci disparait entre deux « anges », on ne sait pas trop pourquoi. Pearl commence alors a parlé avec l’inconnu (un jeune homme très séduisant) du sort de la guitare. Elle propose alors de former un groupe avec lui et le camarade celui-ci, puis de trouver d’autres musiciens. La première répétition est un succès et Pearl décide alors d’agrandir le groupe : elle amène la chanteuse et les gars, Moz et Zalher, une batteuse. Minerva, une de ses humains qui semblent touchée par le mal de l’été (une grande envie de sang et une peur de la lumière) les rejoint en tant que chanteuse ainsi que Alana Ray, une batteuse qui joue non pas avec une batterie mais avec des sceaux de peinture. Les deux semblent être des génies : la voix de Min, sans qu’elle prononce une seule prononce une seule parole (seulement des marmonnements sans aucun sens), dégage un puissance qui fait trembler le seul et met en transe ses auditeurs et Alana Ray sait retirer tout le bon son d’un morceau et s’y accordé d’une façon formidable. Dès lors, la composition marchent à merveille et Pearl cherche même une maison de disque. Mais les évènements étranges continuent dans la ville et le groupe va être propulsé au milieu de cette affaire…

Ce roman polyphonique qui répond toujours aux règles de la fluidité du style de Scott Westerfeld nous plonge dans une histoire passionnante, romantique, drôle, puissante et sans (trop) de clichés. La multitude de personnages tous reliés entre eux par cette histoire de fin du monde dont ils sont à peine conscients nous entraînent dans une nuée d’actions et de sentiments proches de tout ce que l’adolescent désire : des aventures extraordinaire et la découverte des plus beaux sentiments. Scott Westefeld, à travers la fiction, décuple les deux points et séduit son public jeunesse.

Ce roman semble contenir la clé du succès contemporain : une histoire de vampire, de la science-fiction, de l’amour, de l’amitié et un style très simple mais plaisant.