Dans la vie d’un prof d’anglais
G229 est la salle de classe du narrateur. Par là sont passées et passent encore des centaines d’élèves qui apprennent l’anglais auprès de notre narrateur, enseignant depuis plusieurs dizaines d’années.
Avec lui, nous découvrons un aperçu de ce que peut-être la vie d’un prof en France : les classes qui se suivent d’années en années, les fameuses réunions parents-professeurs, l’étude d’oeuvres avec des Terminales Littéraires, les changements de programme et de méthodes d’apprentissage, les inspections, les grèves et les manifestations…
C’est aussi un regard critique sur lui-même,sur ce métier et sur l’enseignement en France que porte Jean-Philippe Blondel. Tout en semblant profondément aimer son travail, nous découvrons aussi la lassitude qui peut s’installer, les difficultés à enseigner ou encore l’investissement que cela demande.
L’émotion pointe à certains moments du « récit » – si cet enchaînement de petits évènements sur une année et de souvenirs forme bien un récit, comme par exemple lorsqu’il évoque la réussite d’un élève ou, plus dur, le décès d’un autre.
Au-delà, je ne suis pas totalement convaincue par ce roman. Peut-être est-ce dû à un manque de structure et d’action, même si habituellement je ne porte pas grande attention à cet élément. L’écriture m’a également paru « facile », bien qu’elle soit de toute évidence travaillée.
Il ne reste pas grand chose après la lecture de G229, mis à part ce regard porté sur le métier d’enseignant, quelques éclats de rire face aux « coups de gueule » que pousse Jean-Philippe Blondel (par rapport aux sujets d’expression au bac, par exemple) et une petite dose d’émotion par instants fugitifs. La lecture est tout autant fugitive que ces instants, pas désagréable mais léger pour un roman qui promettait des personnages « puissament humains »…
Oh, tiens, ce livre pourrait m’intéresser. Faire intrusion dans la vie d’un professeur peut être chouette. Mais au vu de ton avis, je pense quand même que je ne le lirai qu’au cas où je tomberai dessus par le plus grand des hasards.
oh non, que ma chronique ne t’empêche pas de le lire : il y a beaucoup de personnes qui ont aimé, et j’ai beaucoup d’estime pour leur avis, alors si il te tente, vas-y ! 🙂
J’ai fini par l’acheter et ai découvert deux jours après qu’il était à la bibliothèque !! Tant pis. Je le lirai à la fin des vacances, je crois, pour me remettre dans le bain…
bonne lecture. oui, ça serait bête de le lire au milieu des vacances, pile au moment où tu peux oublier ton boulot ^^
Bonjour Constance,
Tu as éveillé ma curiosité de pédagogue !!
Bonne journée
si ça te tente…
Ah, les mensonges des 4èmes de couvertures! 🙂 J’ai bien aimé le regard positif de Blondel sur ce métier mais c’est vrai qu’après digestion, il ne reste pas grand-chose.
pas la 4e de couverture : l’auteur lui-même en dédicace sur le livre… ^^
Je suis rarement tentée par les livres trop proches de mon univers professionnel. Et là, on peut difficilement faire plus proche…
c’est sûr ^^
il a écrit d’autres livres, dont Le Baby-Sitter, qui a eu pas mal de succès sur la blogo, si ça te tente plus….
ça a été un coup de coeur pour moi, mais peut-être parce que je suis prof !
et peut-être n’ai-je pas totalement croché parce que je suis élève 😉
J’ai bien aimé ce livre, mais pour moi les souvenirs du lycée sont loin… Tu es encore en plein dedans… Bon courage pour le BAC !
pour apprécier ce genre de livres, peut-être que plus c’est loin, mieux c’est, je ne sais pas.
merci 🙂