Mon festival Etonnants Voyageurs 20110

Samedi 22 Mai

Saint-Malo, enfin. L’hôtel a été dur à trouver. Lucile Charlemagne (qui a tout organisé le séjour des jurés et de leurs accompagnateurs) nous a donné à ma mère et à moi notre badge et le dossier du festival. Nous sommes « partenaires » du festival.

La voiture garée, nous avons liberté totale pour toute la journée. J’ai déjà repéré un million de choses à faire : cafés littéraires, conférences, expositions… Le programme est large et tout semble intéressant.

Mon premier choix nous dirige dans une salle située au premier étage du palais du grand large pour assister au café littéraire s’intitulant « Enfances volées » et accueillant Léonora Miano (je suis en train de lire Contours du jour qui vient), Mahi Binebine (j’ai lu Les étoiles de Sidi Moumen), Lyonel Trouillot (Yanvalou pour Charlie est dans ma liste à lire) et Wilfried N’Sonde, rencontré aux premières délibérations du prix Ouest France/Étonnants Voyageurs. Pour les deux auteurs que j’ai lu (ou presque), le lien avec le thème est évident et la discussion semble intéressante. A propos de Mahi Binebine, ce que j’avais imaginé quant aux objectifs des Etoiles de Sidi Moumen était plus ou moins juste : à travers son récit, il a voulu victimiser des terroristes qui ont subi la manipulation par des fanatiques, manipulation d’autant plus facile dans la misère sociale et intellectuelle d’une bidonville de Casablanca. Léonora Miano a préféré dévier du sujet avec Wilfried N’Sonde  et Lyonel Trouillot pour parler de l’esclavage que les africains ont subi et du manque d’hommage et de sépultures pour ces esclaves partis d’Afrique et jamais arrivé aux Caraïbes. Les lectures à la fin m’ont donné envie de lire Wilfried N’Sonde et Lyonel Trouillot.

En sortant du palais du Grand Large, nous croisons une amie/collègue à ma mère. Elles commencent à discuter ensemble. Le seul problème est bien que je me retrouve bloqué dans un recoin : impossible de m’échapper pour aller au salon du livre ! Mon prof de français, très fier avec son badge « presse », nous rejoint également. Après cinq minutes d’organisation du week-end (grands projets d’interviews), je peux enfin sortir du bâtiment et aller faire un tour au salon du livre. « Un tour » est un bien petit mot face à la taille du salon et au monde qui s’y affaire. Pourtant, j’ai très envie de rencontrer des auteurs de la sélection du prix Ouest France/Etonnants Voyageurs ainsi que quelques autres.

Le premier vu est Alain Mabanckou, l’auteur de Black Bazar, mon dernier coup de coeur en date. Il faut donc absolument que je lui parle, surtout que c’est un des auteurs que j’espère interviewer. Je fais donc la queue pour le voir (Alain Mabanckou est une star aux Etonnants Voyageurs). Évidemment, je ne résiste pas au plaisir d’acheter un autre de ces livres (l’occasion d’avoir une dédicace et une excuse pour lui parler de Black Bazar), surtout qu’ils sont tous en poche. C’est Verre Cassé, celui qui a reçu le prix Ouest France/Etonnants Voyageurs il y a quelques années (2005, je crois). Je lui raconte que Black Bazar est un vrai coup de coeur, que j’y ai trouvé beaucoup d’humour mais aussi de réflexion… Ce que je dis dans ma critique, mais en abrégé, somme toute. Du coup, j’ai le droit à un grand sourire sur ma dédicace. Voyez :

J’ose enfin lui parler de cette idée d’interview pendant le week-end, s’il a un moment bien sûr. C’est avec plaisir qu’il accepte : le rendez-vous est fixé le lendemain à 15h30 à la rotonde.

Je passe ensuite voir Mahi Binebine pour une dédicace de mon exemplaire. Comme il est également peintre, la dédicace donne cela :

Je passe également acheter Tobbie Lolness en Folio Junior et le fait dédicacer par son auteur. Timothée de Fombelle, grande figure de la littérature jeunesse française, est quelqu’un de charmant qui se montre content que j’ai attendu la sortie en poche de Tobbie pour l’acheter du moment que je l’empruntais en boucle à la bibliothèque. Je fais dédicacer le livre à tout la famille, puisque j’ai fais lire le diptyque au petit-frère, à la petite-soeur et je crois à la grande aussi.

Après un court passage dehors pour retrouver ma mère, je retourne avec elle à l’intérieur. je croise cette fois Libar Fofana qui me dédicace Le diable dévot, un livre de la sélection finale du prix Ouest France/Etonnants Voyageurs, tout comme Les étoiles de Sidi Moumen dont je parlais tout à l’heure. La dédicace :

C’est ensuite Sorj Chalandon, dont j’ai lu La légende de nos pères et Mon Traître et déjà discuté avec lui (à la Biennale du livre d’histoire de Pontivy et aux 1e délibérations du prix OF/EV), qui me dédicace Le Petit Bonzi, son premier roman. Ma mère lève les yeux au ciel devant la facilité que j’ai à dépenser mon argent dans les livres. La dédicace donne cela :

Je me rend ensuite à une conférence-débat à la Rotonde qui aurait pu être intéressante mais n’était hélas pas tout à fait assez organisée et structurée. Elle s’intitulait « L’imaginaire réservé aux enfants ? ».

J’avais l’idée de faire la soirée Haïti, mais finalement devoir faire la queue pendant une heure et manger en express m’a fait abandonner l’idée : je vais au resto’ avec ma mère et son amie et nous rentrons à l’hôtel.

Dimanche 23 Mai

Au programme aujourd’hui toujours sous un soleil splendide : les ultimes délibérations du prix Ouest France/Etonnants Voyageurs, la rencontre très rapide avec le lauréat et la remise du prix, suivis du déjeuner avec le comité de parrainage et ensuite la rencontre avec le public du lauréat et nous. Entre le déjeuner et la rencontre avec le lauréat (qui est donc Martin Page) et le public, je dois interviewer Alain Mabanckou. Le problème est que je me suis apparemment trompée sur l’heure (j’en fais une sacrée journaliste) et nous nous sommes loupés. Mon prof de français pour l’occasion transformé en journaliste (ou alors il se transforme en prof de français les jours de cours ? au choix) en profite pour m’interviewer moi. Je vais ensuite faire un tour au salon. J’y recroise Alain Mabanckou qui confirme la confusion : il pensait 15h, je pensais 15h30. Il accepte quand même de se faire interviewer à un autre moment. Il ne lui reste plus que 19h, soit juste après la rencontre public/jurés/Martin Page.

D’ailleurs, il est déjà temps de s’y rendre à celle-ci : direction la Rotonde.  En chemin, je parle avec Martin Page (pour convenir d’une heure pour une interview avec lui le lendemain)  et Carole Martinez.

Nous parlons de mon blog et du plaisir que j’ai de recevoir des commentaires d’auteur dessus. Elle m’explique qu’elle n’ose pas trop car elle a eu des retours négatifs quand elle a essayé mais elle me dit aussi qu’elle pense avoir lu ma critique sur mon blog (elle ne laisse pas de commentaire, mais elle n’hésite pas à chercher l’avis de ses lecteurs) !

A la rotonde, il n’y a pas beaucoup de monde mais je croise quand même Ys (une amie blogueuse) qui a réussi à m’identifier hier parmi les jurés. Je parle un peu avec elle en attendant le début, soit l’arrivée d’Hervé Bertho qui doit animer la rencontre. Quand il finit par arriver, alors que Carole Martinez (ancienne lauréate) s’apprêtait à commencer sans lui, il arrive et commence à dresser un portrait un peu négatif de Martin Page (soi-disant quelqu’un qui a du mal à s’exprimer en public et qui vit dans une forêt en Allemagne) mais notre lauréat le contre avec beaucoup d’élégance et de délicatesse. Les questions que nous étions censé poser passe à la trappe et la rencontre rime un peu à rien. J’apprends tout de même que Martin a, depuis l’écriture de La Disparition de Paris et sa Renaissance en Afrique, comme son narrateur, appris la trompette. Il s’est fait en quelque sorte dépasser par son personnage qui l’a alors aidé à accomplir un rêve d’enfant.

Mais il est déjà temps d’aller à la recherche d’Alain Mabanckou pour cette fameuse interview, la première de ma vie dans le rôle de journaliste. Encore une fois, nous ne nous trouvons pas mais c’est cette fois mr.Mabanckou qui a oublié notre rendez-vous. Il est en train de dédicacer ses livres pour enfants au stand du Seuil jeunesse. Nous repoussons l’interview d’une demi-heure. Un quart d’heure plus tard, il sort et nous fait signe.  L’interview commence. Je m’en sors assez bien je trouve : j’ai des questions toutes prêtes dans ma tête, ma lecture date de très peu de temps et ce que j’avais ressenti au fil de ma lecture ressurgi pour devenir question. Ça gère. Enfin, c’est surtout grâce à Alain Mabanckou qui est vraiment très à l’aise et super sympa et qui s’arrange pour me mettre à l’aise aussi. Mr U (mon prof de français journaliste) finit par rebondir sur une de mes questions qui concernaient son clin d’œil à Louis-Philippe Dalembert et à Dany Lafferière dans Black Bazar pour passer aux rencontres avec ces auteurs, notamment au festival Etonnants Voyageurs. Parti dans son élan, je ne récupère pas le micro alors que j’aurais aimé savoir quelques petits autre trucs (notamment à propos de cette institution étrange qu’est la SAPE et à laquelle il semble, à l’image de son narrateur, appartenir). Mais j’ai l’adresse mail d’Alain Mabanckou donc, si j’ose, je les lui poserai bientôt.

Avec les autres jurés et Martin Page (le lauréat), nous avons décidé de nous retrouver pour partager un vrai moment d’échange. Je ne parlerai pas de ce moment privilégié avec lui car il n’appartient qu’à nous qui étions présent. Je peux juste vous dire que c’était formidable et que si vous avez l’occasion de vivre des moments comme celui-là avec des auteurs que vous appréciez, n’hésitez pas.

Lundi 23 Mai

Dernier jour des festivités toujours sous un soleil splendide. On ne sait pas encore à quelle heure nous allons partir : je dois absolument visiter les expositions et interviewer Martin Page et repasser au salon du livre et assister à tout un tas de conférences et… et… J’ai un programme chargé car les deux autres jours sont passés bien trop vites. Je commence par aller visiter l’exposition « Le Maître et Marguerite » à la chapelle Saint-Sauveur (intra-muros). C’est le roman de Boulgakov mis en images par J.D.Lorieux, grand photographe de mode, sur l’idée de Evguéni Iakolev. La figurante principale est l’actrice Isabelle Adaji. Les photos ont été prises en majorité à Moscou devant les hôtels particuliers des années 1930. Des extraits de textes illustrent les images : dans un rapport de proportion, ce sont bien les images qui dominent le texte. Le texte ne vient que leur apporter un sens narratif supplémentaire. Les images, qui se mettent à plusieures pour illustrer un seul passage, se répondent entre elles grâce à un jeu de noir et blanc qui fait écho aux images couleurs et à une différence de plan (vue générale/détail).

Avec un quart d’heure de retard (la faute à mr U cette fois), nous arrivons à faire l’interview avec Martin Page. C’est beaucoup plus compliqué parce que je lui ai déjà posé un bon nombre de questions hier, je ne sais plus ce que je ne connaissais pas avant et j’oublie un peu que nous devons parler du livre et pas que du prix. Mais on s’en sort bien quand même parce que mr. U est là pour nous ramener sur le sujet. L’interview dure une vingtaine de minutes mais nous n’avons pas vu le temps passer. Nous retournons sur le site, Martin dédicacer, moi retrouver ma mère, Mr. U je ne sais pas trop. Dans tous cas, il a quand même pris une photo de moi avec Martin sur les rochers :

Après un dernier tour au salon le temps de dire au revoir à Carole Martinez qui est sur le départ, acheter Damned, le livre de Fabienne Juhel qui se passe à Pontivy et nous voilà parti…. pour le restaurant. Il est en effet hors de question que je loupe cette conférence avec Kim Thuy (j’ai lu Ru) et Dany Lafferière (j’ai très envie de lire L’énigme du retour) sur les romans qui deviennent poèmes.

Nous nous rendons donc à la maison de la poésie (salle sainte-anne) intra-muros. Nous sommes les dernières ou presque à rentrer. La conférence est très intéressante. Dany Lafferière rentre très vite et avec beaucoup d’humour dans le vif du sujet en racontant une anecdote qui se rapporte à son premier roman : L’odeur du café. Il nous parle donc de la réaction de sa mère après la lecture de son livre : elle lui reproche de parler du quotidien mais de ne parler ni du coiffeur, ni du boulanger. Il dit qu’elle a lu son livre avec un vrai point de vue de romancière alors qu’il n’a pas la plume balzacienne. Le quotidien, il l’évoque plus qu’autre chose, il laisse le lecteur imaginer la scène complète. Il ajoute après que « tout bon roman est un poème » car pour lui un bon roman montre que « ce que [l’on] lit là n’est pas réel » et créé une émotion chez le lecteur : des caractéristiques de la poésie. C’est ensuite sur le métier d’écrivain que le sujet dérive. La seule chose à savoir faire est, d’après lui, de « rester assis » (dans L’énigme du Retour : « il faut avoir de bonnes fesses »). Avec encore un trait d’humour, il ajoute que « c’est pour ça qu’on dit les assises des écrivains ». D’un ton plus sérieux, il ajoute que le métier d’écrivain c’est aussi un décalage par rapport à la réalité et une nostalgie vis-à-vis de la vie. Quand il en vient à parler de son succès montant, il conclue par : « pour qu’on vous demande le numéro de votre chambre, il faut rester longtemps tout seul dans sa chambre ». Kim Thuy repart sur la méthode d’écriture et annonce à Dany Lafferière qu’elle n’a pas eu besoin de bonnes fesses parce qu’elle a travaillé debout l’écriture de son roman. Pourtant, il y a une légèreté, un plaisir d’écrire, une « gaieté » selon Dany Lafferière, qui se détache du livre. Kim Thuy reprend ensuite la parole pour parler de la difficulté de la langue. Elle qui en parle trois, elle regrette de ne pas avoir de langue maternelle : arriver au Canada à 10 ans, elle a oublié le vietnamien pour se mettre à l’anglais et au français avant de réapprendre, des années plus tard, sa langue d’origine. Elle doit jongler avec ces trois langues sans arrêt. Pour écrire Ru en français, elle a du travailler sur chaque mot et sur tous ses sens possibles avant de l’écrire sur une page. Elle était sans arrêt « à la recherche du mot exact ». Que ce soit pour l’anglais, le français ou le vietnamien, la difficulté est la même. La discussion part donc facilement sur la difficulté de la langue française puisque ce n’est pas non plus la langue d’origine de Dany Lafferière. C’est la conjugaison, le futur antérieur pour l’un, les modes pour l’autre, qui semble leur avoir posé le plus de problème dans l’apprentissage. Les différents niveaux de langue ou la « multiplicité de la langue française » comme les appellent Dany Lafferière, peuvent aussi poser problème dans l’écriture contemporaine. Il s’explique ensuite en disant que la langue française a toujours eu deux courants à toutes les époques : Ronsard contre Rabelais, Proust contre Céline… L’autre difficulté trouvée à la source de la langue française est que celle-ci s’est érigée en opposition avec toutes les autres langues périphériques : elle ne ressemble à aucune autre. Le désir et le besoin de perfection dans la littérature française leur pose également et a priori problème (nous pouvons en douter quant on voit la qualité de leurs écrits à la lecture finale).

En revenant vers les quais ou presque tout se passe, nous passons dans une boutique de fringues. Inévitablement, je trouve trois hauts très sympas pour cet été. Nous enchaînons (car cet après-midi, ma mère et moi restons ensemble) sur une conférence dans le chapiteau « littérature jeunesse » : « Mondes imaginés ». Les invités sont Timothée de Fombelle (grande admiration pour son diptyque  Tobbie Lolness), Pauline Alphen que je ne connais pas mais qui a écrit le premier tome de sa saga Les Eveilleurs et Christophe Galfard qui, avec Le prince des nuages, réconcilie la science et la littérature. Il va d’ailleurs se débrouiller pour défendre la science en montrant les parallélismes possibles avec la littérature : celle-ci s’appuie sur des règles et des explications rationnelles même dans l’imaginaire (confirmation des deux autres auteurs) tout comme la science tandis que la science commence avec des théories, elle imagine l’inconnu pour tenter de le découvrir, ce qui ressemble un peu à l’imagination, passage obligé dans la littérature, surtout fantastique. Pauline Alphen a également dit un très belle phrase notée sur mon petit carnet : « l’imagination est une machine à tricoter les rêves ». Je n’ai pas noté le contexte autour, mais je trouve la phrase très mignonne alors je la partage. Les trois auteurs ont également parlé de la base de réalité pour former un monde irréel et un destin à leurs personnages (Timothée de Fombelle parle de la fourmi qu’il a si longtemps observé au ras du sol pour tenter de s’imaginer à ses proportions, chose qu’il réalise en créant Tobbie et son peuple de 1,5mm de haut).

Un dernier tour au salon du livre pour remercier encore Martin Page pour tous les moments qu’il m’a accordé et laissé ma maman délibérer sur l’achat ou non des trois auteurs que nous avons entendu (comme elle est encore plus raisonnable que moi, elle n’achète rien) et nous repartons à la maison après avoir été observé une dernière fois la mer.

Je vous évite le passage des bouchons, de l’égarement total entre Chateauneuf et Dinan et la fatigue et la nostalgie du retour. C’est maintenant que je devrais remercier à peu près tout le monde que j’ai croisé là-bas, ceux qui m’ont payé le week-end en entier, ceux qui l’ont organisé pour moi, ceux qui l’ont partagé avec moi et ceux qui étaient là pour moi. J’espère qu’ils se reconnaîtront chacun quelque part ;D

Ce qui est sûr, c’est que j’y retourne l’année prochaine et que vous avez eu bien du courage de me lire jusqu’en bas donc merci à vous aussi. Et vous savez le must dans tous ça ? Eh bien, je n’ai pas lu une seule page du week-end et je ne me suis pas ennuyée un seul instant  pour autant !

A propos Constance

Enseignante, j'aime tout autant la littérature ado / jeune adulte que la littérature contemporaine et la bande-dessinée. J'ai souvent tendance à lire des textes écrits en français, mais je fais parfois des incursions vers de la littérature anglophone ou des traductions pour les autres langues.
Cet article a été publié dans quelques aventures livresques (rencontres, festivals, prix...). Ajoutez ce permalien à vos favoris.

32 commentaires pour Mon festival Etonnants Voyageurs 20110

  1. clara dit :

    Eh bien, que de belles rencontres !

  2. Yspaddaden dit :

    Eh bien , quel bilan ! Il me ferait presque réécrire le mien, bien plus court… J’ai été moi aussi déçue par le piètre niveau de certaines conférences, vraiment superficielles. Et la rencontre entre le lauréat et le jeune jury remporte malheureusement la palme de l’incompétence et du n’importe quoi ! En tout cas, j’ai été ravie de te rencontrer, vraiment, tu es sur la voie ascendante ma chère Constance, continue d’être aussi curieuse, pertinente, souriante et modeste et tu monteras sans doute très haut !

    • constance93 dit :

      la modestie est de moins en moins mon fort au fur et à mesure que je vois des journalistes^^
      ne réécris surtout pas ton bilan, je l’ai lu, il est très bien aussi. Le mien est 10 fois trop long ! ^^
      j’ai été aussi ravie de te rencontrer même si tu as passé quasiment plus de temps avec mon prof de français qu’avec moi, et apparemment pour me faire des compliments derrière mon dos en plus ! 😦 ^^
      je monterai peut-être haut quand la pluie de compliments s’arrêtera^^

  3. enna dit :

    J’aurai beaucoup aimé rencontrer Sorj Chalandon que j’aime beaucoup dans ses livres (il me reste à lire « le petit bonzi » justement!)

    • constance93 dit :

      c’est vraiment un auteur adorable à notre écoute et qui aime partager. ce week-end, il était de très bonne humeur et a partagé avec nous sa joie de vivre, c’était encore une autre facette de lui, facette aussi formidable que l’homme blessé qui témoigne sa douleur ou l’auteur adorable.

  4. loulou dit :

    un festival toujours aussi tentant , tant les livres proposés sont tous différents ! belle PAL de retour !, la mienne n’était pas mal non plus :):)

  5. powings dit :

    Wow super bilan, comment ça se fait que tu étais partenaire de ce salon?
    Dans ton écriture, on sent vraiment la passion 🙂
    bisous

    • constance93 dit :

      mais c’est de la passion 😀
      c’est d’ailleurs pas passion que je me suis portée candidate pour être des jeunes jurés du prix Ouest France / Etonnants Voyageurs. Une fois sélectionnée, rien d’autre que 10 lectures, des délibérations à Rennes et des délibérations au milieu du festival à Saint-Malo, festival qui nous était pour l’occasion offert. d’où le statut de partenaire, pour répondre à ta question. 🙂

    • constance93 dit :

      je suis passée sur ton blog : super design !
      tes articles sont très intéressants aussi.
      je te rentre dans mon google reader 😉

  6. pauline valentin dit :

    bonjours constance je suis contente d’avoir trouvée ton blog je trouve la photo de Martin et toi absolument superbe j’ai passé un super week end avec vous tous se fut une belle expérience méne pour une simple amie qui en accompagne une autre jeune jury litteraire du prix ouest france j’espére qu’on gardera contacte ensemble en espérent de te voir bientôt je te souhiate bon courage pour la suite de tes etude moi le BAC c’est J-20 bise pauline (la jeune qui accompagnée maddy du poitou charente)

    • constance93 dit :

      heureusement que tu m’as rappelée que c’est toi qui accompagnait Maddy, j’ai toujours eu du mal à retenir les prénoms, alors avec tous ceux de ce week-end…^^
      bien sûr qu’on gardera contact : maddy à mon adresse mail perso, autrement il y en a une sur mon blog, tu peux laisser des commentaires comme tu veux sur mon blog et puis peut-être l’année prochaine aux EV (moi, j’y suis) 😉
      ça a été une belle expérience en effet et j’ai été contente de pouvoir la partager avec toi et Maddy et les autres jurés.
      bon courage pour le bac !

  7. keisha dit :

    Alertée par l’article d’Ys, je passe lire ton long compte rendu, bien copieux et complet… Ce n’est pas le premier que je trouve sur la blogosphère, et chaque fois c’est un morceau différent, avec ce patchwork je vais finir par avoir une idée claire. Je regrette d’être si loin de Saint Malo, car plusieurs auteurs m’attiraient dans la liste…
    Continue ainsi, que ta passion pour la lecture te mène là où elle pourra encore plus s’épanouir!
    (et je te signale que les profs ont une autre vie en dehors des cours, hum!pourquoi crois-tu qu’on a des pseudos? Si certaine loi passe (je pense que tu en as entendu parler) ce sera la cata…)

    • constance93 dit :

      entendu parler et signer contre 😉
      pour l’instant, ce n’est pas vraiment à moi que cela poserait de gros problème mais pour la plupart des autres, cela serait vraiment la cata, comme tu dis^^
      oui, tout le monde a fait des choses différentes : il y a énormément de choses à faire et pour tous les goûts ! Même en lisant tous les articles de la blogo, tu n’auras pas un aperçu complet, désolé^^
      Merci de tes encouragements et, ne t’inquiètes pas, je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin : ce festival, s’il était l’aboutissement de quelque chose (comme un rêve et un prix littéraire) est aussi le commencement de tout (ma vie future).
      a+

  8. Mathilde dit :

    Sympa ces dédicaces ! en tous cas, c’est une belle expérience !

  9. Lyra Sullyvan dit :

    Tu n’y seras pas allée pour rien au moins ! De belles rencontres en tout cas !
    J’avais beaucoup aimé Mémoire de porc-épic de Mabanckou 🙂
    Bye

    • constance93 dit :

      je dis vraiment beaucoup de choses, c’est vrai, et toi comme les autres avez bien du courage de (presque) tout lire.
      mais cela me sert de pense-bête, histoire de retrouver toutes ses infos les jours où j’en aurais besoin ou alors ceux où j’aurais envie de me plonger dans des bons souvenirs.
      je suis en train de lire Verre Cassé : très bien aussi 🙂

  10. Richard dit :

    Bonjour Constance,
    Sur les conseils d’Yspaddaden, je suis venu voir ton blogue. Et je ne le regrette pas.
    Quelle fraîcheur ! J’adore !
    Tu ne seras donc pas surpris de me voir apparaître régulièrement dans tes commentaires. J’adore la lecture, je lis de tout et, moi aussi, je me commets dans un blogue. Je t’invite à venir y faire un petit tour.
    Et comme Québécois, j’ose espérer apporter un point de vue différent sur la littérature et parler de nos auteurs du Québec. Et je vois que tu en as rencontré deux excellents!
    Alors, au plaisir de te lire!
    Au plaisir d’échanger nos petits bonheurs de lecture!
    Amicalement

    • constance93 dit :

      décidément, Ys me fait une sacrée pub 🙂
      je suis contente que mon blog te plaise. n’hésite pas à laisser des commentaires, j’adore lire des points de vue différents sur un livre.
      le Québec a l’air d’être un pays accueillant et sympathique même si je n’ai pas lu beaucoup de livres d’auteurs québécois (uniquement Kim Thuy et Edem Awumey), mais j’ai très envie de lire Dany Lafferière depuis un moment. j’irais chercher des idées sur ton blog, après 😉
      je passe voir ton blog tout de suite 🙂

  11. Alors …
    Le journaliste dirait : très bien l’article (long, certes, mais complet) ; le prof dirait : article trop long, et avec des fautes (oui, je sais : à côté du journaliste, le prof a moins bonne presse !… ^^). Et les 2 se joignent à moi (qui ne suis qu’1, en somme …) pour dire : on lui fait jouer un drôle de rôle, à ce Mr U 2 , dans l’affaire !… A force de voir double, on va finir par croire qu’il manque de constance ( la Double Inconstance … Marivaux … bon ; j’arrête là !…)

    • constance93 dit :

      je vais donc écouter le prof pour les fautes, le journaliste pour les compliments et les deux en même temps pour lui faire remarquer que ce n’est pas de ma faute s’il a deux rôles à la fois : ce n’est pas moi qui lui fait jouer un drôle de rôle, juste un concours de circonstances pour le moins inattendu (qui implique son choix d’enseigner au 1eL, mon choix d’aller en 1eL, son job de journaliste radio, mon envie d’interviewer et aussi notre présence à tous les deux au festival Etonnants Voyageurs).
      « A force de voir double, on va finir par croire qu’il manque de constance » : ce n’est pas le cas ?
      La double inconstance de Marivaux à ajouter à la liste des classiques à lire si je comprends bien^^
      très bons jeux de mots : seriez-vous de bonne humeur ?^^

  12. Je serais bien curieux de savoir la dernière fois que tu m’as vu de mauvaise humeur … 😉
    Sinon, une réflexion qui me vient : c’est tout de même drôle, les concours de circonstance. Et en plus, ça n’a pas de prix !… ^^

    • constance93 dit :

      la dernière fois, je ne l’ai plus en mémoire.
      mais étant donné ce nouveau jeu de mot, je ne peux que conclure que vous êtes de particulièrement bonne humeur^^

  13. Theoma dit :

    De la pub méritée, un compte rendu comme si j’y étais concernant un endroit qui me fait bien rêver d’une ville qui fait partie de mes coups de coeur, une belle aventure et un prof bien sympa 😉

  14. Gwenaelle dit :

    Bravo et merci pour ce compte-rendu exhaustif sous lequel on sent poindre la passion! J’aime beaucoup les photos des dédicaces aussi et puis, on a vraiment l’impression d’avoir fait un petit tour à St Malo après t’avoir lu!

    • constance93 dit :

      merci 🙂 c’est pour te donner envie pour l’année prochaine 😉
      c’est vrai que l’article est un peu long et très complet mais faut croire que j’avais beaucoup de choses à dire 🙂
      la passion, elle est là, c’est certain 😀 😀 😀

  15. Karine:) dit :

    Merci pour ce super bilan! J’aimerais tellement qu’on ait ce genre de festival dans mon coin de pays… mais disons que c’est rare, surpeuplé… et très peu accessible, dans mon cas!! 🙂 Ca semble avoir été génial, en tout cas!

    • constance93 dit :

      bah tu sais je ne m’y intéresse vraiment que depuis cette année, mais c’est vrai que cet immense festival qui accueille des auteurs et des cinéastes du monde entier est fabuleux : c’était génial 😛
      tu devrais chercher un peu, il y a quelquefois des évènements sympas dont on ne parle pas beaucoup et qui pourtant valent le coup. suffit juste de les trouver^^

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